Pourquoi devenir franchiseur ?

Le franchisage permet à une entreprise de partager les risques avec un franchiseur qui a établi un concept à succès, tandis que le franchisé assume la responsabilité des ventes de produits ou de services, du fonctionnement de l’entreprise, du personnel et des frais de gestion. Le franchiseur n’est pas hiérarchisé et ne gère pas ses franchisés ; il anime plutôt un réseau et doit avoir des capacités relationnelles.

Cela diminue la durée de tests et les investissements

Il est important d’expérimenter le modèle dans des sites pilotes avant de passer au niveau national et de devenir franchiseur. Cela peut prendre au moins deux ans, pendant lesquels vous aurez beaucoup de recul. En cas de concept inventif et bien testé, avec un nombre précis d’excellents candidats et des sites accessibles et adaptés au concept, la croissance du réseau peut être rapide dans certaines limites et avec un budget restreint.

Il devra également créer un manuel opérationnel (traduisant les connaissances en actions) et enregistrer sa marque et son logo. Le manuel opérationnel, souvent appelé « bible », doit pouvoir répondre à la majorité des questions qu’un franchisé peut se poser au cours des opérations quotidiennes.

Il devra également remplir le DIP (document d’information précontractuelle), qui doit être remis aux futurs franchisés au moins 20 jours avant la signature du contrat de franchise. Le franchiseur fera appel à des conseillers juridiques spécialisés dans la franchise pour préparer le contrat de franchise.

Son coût est inconnu, mais il ne sera pas inférieur à 100 000 euros et pourrait être beaucoup plus élevé si le projet est plus complexe ou plus long. Selon le degré de complexité et la durée du développement, le retour sur investissement peut prendre des années (frais de recherche spécifiques, honoraires de consultants, etc.) Avant cela, il n’y aura aucun bénéfice.

A lire aussi : quel budget pour une franchise ?

Réussir rapidement le travail et évoluer facilement

Il est essentiel de trouver les bons franchisés dotés de compétences en matière de leadership plutôt que de se contenter de quelqu’un qui dispose d’un financement (même si c’est vital). En un mot, le recrutement est compliqué par une combinaison de facteurs, dont un peu de mouton à cinq pattes et le déploiement d’un réseau.

Un bon franchisé, quant à lui, gère son unité (seul ou avec de l’aide) et joint l’acte à la parole puisqu’il travaille pour lui-même. Il doit donc être choisi pour ses qualités personnelles ainsi que pour sa capacité d’adaptation au concept. S’ils n’ont pas d’autres intérêts que de « faire des affaires », il est peu probable qu’ils soient des candidats appropriés.

Le franchiseur doit dispenser une formation sur le concept au franchisé : une formation initiale pour qu’il soit parfaitement au fait du produit, du métier, du savoir-faire. La formation est primordiale dans un réseau de franchise (son contenu, sa durée, les intervenants). Tout cela a un coût, mais vous devrez le payer plus tard si vous ne le faites pas au départ.

Le réseau n’existe que s’il existe une connexion solide entre les franchisés, et cette connexion est maintenue par l’animateur du réseau. Ce poste est important car il maintient la bonne application du concept, résout parfois les problèmes et informe le franchiseur. Organisez des réunions annuelles avec tous vos franchisés, car il existe un principe fondamental en matière de franchise selon lequel vous ne devez pas laisser vos franchisés seuls trop longtemps.